98. L’EGO N’EXISTE PAS, qui peut se libérer dans ces conditions?

99 Le soi en évidence.

Le Soi n'est pas un savoir. On ne peut le mettre en mots, ni en pensées. On peut le nommer "être", sans différences. On peut le nommer "non-être" car tout ce qui est est conditionné et le Soi est libre, inaccessible. Si nous n'étions déjà totalement le Soi, il resterait à jamais hors d'atteinte. Réaliser le Soi est constater l'Unité foncière sous-jacente à notre capacité mentale de discrimination. Aucun effort n'est requis pour ce faire, aucun pouvoir extérieur à notre conscience ne peut y changer quoi que ce soit. Le maître de la Voie est toi-même, tout-puissant sur l'illusion qui t'emprisonne. La seule indication que tu puisses entendre est donc: "Ôte les mains de tes yeux et tu verras." La source est indifférenciée. Mais nous ne pouvons pas saisir l'indifférencié; nous ne pouvons qu'abandonner la distinction, la comparaison. Alors, nous réalisons l'un, bientôt saisis par son flot d'énergie impersonnelle. Et notre coeur se remplit... Il n'y a aucune distinction dans la Réalité; où donc placer l'ignorance et l'illumination, moi et le monde? L'être et le néant? Le temps et l'essence hors du temps... Qui donc irait vers quoi pour se libérer, et de quoi? Méditer, lâcher prise, ne plus savoir, laisser les pensées fuir, les perceptions s'estomper, n'être rien, s'abandonner enfin au sans-forme qui veille sur notre sommeil profond. Statue de bouddha, pas d'espace où demeurer; rien que l'infini. Dans ce vide, y a-t-il encore place pour l'observateur? Voir sans le passé, sans la pensée, sans percevoir de différences, le cristal temporel. Alors, nul besoin de fermer les yeux et boucher ses oreilles pour être sans limite... L'Absolu sous nos yeux, à l'instant. Mais ni sujet, ni objet. Seulement voir. "En vérité, parce que nous voulons saisir et rejeter, nous ne sommes pas libres." Toute intention fait fuir l'Absolu. Sans intention, le sentiment de l'égalité point dans notre coeur qui se dégèle devant le jaillissement de l'amour sans objet, ou plutôt pour l'Objet Cosmique. Tant que nous visons l'illumination comme un objectif, nous nous coupons à coup sûr d'elle. Là réside la clef, ne l'oublie pas. L'ego est ce principe intérieur qui gère l'avoir. Avoir peur, avoir envie, surtout. Il croit même qu'il est, par identification au corps, aux possessions matérielles; il pense à demain et à hier; il veut savoir et pouvoir. Il veut choisir. Mais l'être lui échappe et lui échappera toujours, car ce dernier n'appartient à personne, et demeure sans rapport avec l'avoir. "Notre" être ne nous appartient aucunement; il n'y a pas d'être personnel, seulement l'être sans forme. Ce que nous croyons être est en fait avoir. Avoir des limites. Une illusion. L'humilité est la porte de l'abandon. Elle ne peut être provoquée, mais naît de la constatation de l'impuissance totale de notre pouvoir egotique en face de l'illimité, de notre nullité personnelle devant la vie cosmique. Si ce n'est par la compréhension, nous saisirons cela par la souffrance... Quand nous nous abaissons, Dieu nous élève. C'est pourquoi Il a dit "Quiconque sert son prochain sera grand à mes yeux." Tout est Dieu, tout est Dieu, tout est Dieu. Vraiment tout? Tout. Ne luttez plus, il n'y a pas d'ennemi. Toutes les poches de résistances doivent entendre la nouvelle: tout est Dieu.

 

100. Ce chapitre vous appartient... à vous de l’écrire...

Annexe.

SHIN JIN MEI .

Pénétrer la Voie n'est pas difficile. Mais il ne faut ni amour ni haine, ni choix ni rejet. Il suffit qu'il n'y ait ni amour ni haine, Pour que la compréhension apparaisse, spontanément claire, Comme la lumière du jour dans une caverne. S'il se crée dans l'esprit Une singularité aussi infime qu'une poussière, aussitôt, Une distance illimitée sépare le ciel et la terre. Si nous réalisons l'Unité ici et maintenant, Les idées de juste et de faux ne doivent plus pénétrer notre Esprit. Ne cherchez pas la vérité, Seulement, n'ayez pas de préjugés. Ne demeurez pas dans les deux préjugés, Ne recherchez pas le dualisme. S'il nous reste un tant soit peu de notion de juste et de faux, Notre esprit sombre dans la confusion. Le deux dépend de l'un, Ne vous attachez pas à l'un. Dans la Loi Naturelle, pas de différenciation, Mais l'homme crée lui-même des oppositions. Dans notre conscience, la lutte entre le juste et le faux débouche sur la maladie de l'esprit. Le gain, la perte, le juste, le faux, Je vous en prie, abandonnez-les. La Conscience Cosmique Originelle est insaisissable. Nous ne pouvons comprendre que les choses différenciées. Dans le monde cosmique de la réalité telle qu'elle est, Il n'y a ni ego ni autres différences. Si vous voulez réaliser le un, Cela n'est possible que dans le non-deux. Comme cela est non-deux, Toutes les choses sont identiques, semblables, Tolérant les contradictions. Si nous ne pouvons pénétrer à la source des choses, notre Esprit s'épuisera en vain. Si l'esprit n'analyse pas, Toutes les existences du cosmos sont une. Si nous regardons toutes les existences avec équanimité, Nous retournons à notre nature originelle. Si nous considérons l'unité, Rien ne peut être comparé.

La Voie est ronde, en paix, large comme le vaste cosmos, Parfaite; sans la moindre notion de saisie ou de rejet. En vérité parce que nous voulons saisir ou rejeter Nous ne sommes pas libres. Le sage n'est pas lié à l'action, L'homme fou aime et s'attache lui-même à l'action. Ne courez pas après les phénomènes; Ne demeurez pas dans la vacuité. Si notre esprit demeure tranquille, il s'évanouit spontanément. .... Si nous demeurons aux deux extrémités, Comment pouvons-nous comprendre l'un? Si l'on ne se concentre pas sur l'originel, Les mérites des deux extrémités seront perdus. Si nous acceptons seulement une existence, Nous tombons dans cette seule existence. Si nous suivons le Vide, Nous devenons alors le Vide. Même si nos paroles sont justes; Même si nos pensées sont exactes; Cela n'est pas conforme à la vérité. L'abandon du langage et de la pensée Nous mènera au-delà de tout lieu. Si l'on ne peut abandonner le langage et la pensée, Comment résoudre la Voie? Si nous retournons à la racine originelle, Nous touchons l'essence. Si nous suivons les reflets, Nous perdons l'originel. Si le sujet ne se manifeste pas, Les phénomènes seront sans erreur. Pas d'erreur, pas d'objet, pas d'objet, pas de sujet. Le sujet s’évanouit en suivant l'objet, L'objet sombre en suivant le sujet. L'objet peut être réalisé en tant que véritable objet Par la dépendance avec le sujet, Le sujet peut être réalisé en tant que véritable sujet Par la dépendance avec l'objet. Si vous désirez comprendre le sujet et l'objet, Finalement vous devez réaliser que les deux sont vides. Un vide identique à l'un et à l'autre Inclut tous les phénomènes. Ne discriminez pas entre le subtil et le grossier, Il n'y a aucun parti à prendre. La substance de la Grande Voie est généreuse, Elle n'est ni difficile ni facile. Les intellectuels tombent dans le doute. Dans notre corps, il n'y a aucun lieu où aller et demeurer. Si notre corps réalise profondément l'unité, Nous pouvons couper instantanément toutes les relations. Si nous désirons prendre le suprême véhicule, Nous ne devons pas haïr les perceptions sensorielles. Si nous ne haïssons pas les perceptions sensorielles, Nous pouvons atteindre l'état de Bouddha. Se servir de l'esprit avec l'esprit, Est-ce grande confusion ou harmonie? L'esprit aliéné est sujet à L'exaltation ou la torpeur. Dans la conscience de l'unité, L’exaltation et la torpeur n’existent pas. ... Nous voulons trop réfléchir à l'aspect dualiste du monde. Comme un rêve, un fantôme, une fleur de vacuité, Ainsi est notre vie. Pourquoi devrions-nous souffrir Pour saisir cette illusion? Si nos yeux ne dorment pas, Tous nos rêves s'évanouissent. Le deux étant impossible, L'un l'est également. Finalement, en dernier lieu, Il n'y a ni règle ni régulation. Si l'esprit coïncide avec l'esprit, Le conditionnement des actions passées s'évanouit. Le doute n'existant pas, Les passions disparaissent complètement, Et soudain apparaît la foi. Tous les éléments étant impermanents, Il n'y a aucune trace dans la mémoire. Illuminer sa propre intériorité par la lumière du vide Ne nécessite pas l'usage de la puissance de l'esprit. Les sages, l'humanité toute entière Vont vers l'enseignement de la Source Originelle. Un moment de conscience devient dix mille années. Ni existence ni non-existence, Partout devant nos yeux. Le minimum est identique au maximum, Nous devons effacer les frontières des différents lieux. L'infiniment grand est égal à l'infiniment petit, Nous ne pouvons voir les limites de l'espace. L'existence elle-même n'est plus distincte de l'essence. L'essence elle-même n'est plus distincte de l'existence. Si c'est ainsi, Vous n'avez rien à protéger. Le un lui-même est toutes choses, Toutes choses elles-mêmes sont un. Si c'est ainsi, Est-il nécessaire de réfléchir sur l'Infini? L'esprit de foi est non-deux, Non-deux est l'esprit de foi. Finalement, les mots seront brisées, Et passé, présent, futur ne seront plus limités. .... Si nous exprimons l'unité librement, nous sommes naturels. Si nous faisons confiance à la nature, Nous pouvons être en harmonie avec la Voie.

                      ***
YOGA CHITTA VRITTI NIRODHA.

Premier aphorisme des Yogas Sutras de Patanjali. « Le yoga est l’effacement des vagues sur le lac mental ». « Alors, le spectateur s’installe dans sa propre nature. Sinon, il est identifié avec l’objet vu. »

Résumé magistral de la Voie.

Il persiste néanmoins un dualisme fondamental entre le Témoin, Purusha, et la Nature, Prakriti. Le témoin se replie sur lui-même afin de se libérer des lois de la Nature qui l’emprisonne.

LE TAO-TEI-KING.

Le TAO-TEI-KING fut écrit en cinq cents avant J.C. par Lao-Tseu. "Traité du Principe et de son Action". La première fois que j'ai lu le Tao-Teï-King, j'ai "réalisé". L'exposé est très étranger à toute notre mentalité occidentale judéo-chrétienne. Il fit une brèche décisive dans mon esprit qui dépassa à cet instant le relatif. Je vais donc rassembler ici tous les éléments qui furent déterminant dans cette expérience, à mon sens. Ce n'est pas autre chose que j'ai exposé dans le reste de ce livre; mais je restitue ici le texte-même de Lao-Tseu, du moins les quelques bribes qui me semblent essentielles. « Le principe est simple, humble, amiable, lumineux, dépourvu de forme, sans attribut, unique, immuable, omniprésent, indéterminé, inaltérable, vide. Il est complètement désintéressé dans son action. Si nous l'imitons, tout nous réussit. La connaissance que l'homme a du principe dépend de son état d'esprit. Habituellement libre des passions, l'esprit connaît sa mystérieuse essence, habituellement passionné, il n'en connaît que les effets. (le monde des phénomènes). Tout le monde a la notion du beau, et par elle celle du laid; la notion du bon et par elle celle du mauvais. Ainsi, être et néant, difficile et facile, haut et bas, long et court, chaud et froid, sombre et clair, léger et lourd sont des notions corrélatives, dont l'une étant connue révèle l'autre. Ne pas faire cas de l'habilité aurait pour résultat que personne ne se pousserait plus. Ne pas priser les objets rares ferait que personne ne volerait plus. La politique du sage consiste à vider l'esprit des hommes et à remplir leur ventre. Il n'est rien qui ne s'arrange par la pratique du non-agir. Aucun extrême ne peut être maintenu longtemps. A toute apogée succède nécessairement la décadence. Le plus appelle le moins, l'excès le déficit. Renoncez à toute science, et vous serez libres de tout soucis. Qu'est-ce que la différence entre le bien et le mal, le beau et le laid? L'être et le non-être? Tout cela empêche la liberté de l'esprit, lequel doit être libre pour s'unir au Principe. Le sage est simple, naturel, a peu d'intérêts particuliers, et peu de désirs. Il s'en tient à l'Unité. Il sert sans agir, enseigne sans parler; il laisse les êtres devenir sans les contrecarrer, vivre sans les accaparer, agir sans les exploiter. Il ne s'attribue pas les effets produits, et par suite, ses effets demeurent.

Le sage donne car plus il donne, plus il a. Plus il agit pour les hommes, plus il peut. Il imite le ciel, fait du bien à tous, ne s'opposant à personne. Comme il ne tient à rien, qu'il laisse tout aller, rien ne lui échappe. Chercher la pureté et la paix dans la séparation d'avec le monde est exagération. Elles peuvent s'obtenir dans le trouble du monde par le calme intérieur à condition qu'on ne se chagrine pas de l'impureté du monde et que l'on suive le mouvement universel sans désirer qu'il s'arrête. Avoir conscience de sa virilité et se tenir néanmoins dans l'état inférieur de la femelle, c'est montrer que l'on conserve intact en soi la vertu primordiale. Se savoir éclairé et se faire passer volontairement pour un ignare montre que l'on est uni au Principe. Se savoir digne de gloire et rester dans l'obscurité prouve que l'on possède encore intacte l'abnégation originelle, la simplicité naturelle. C'est du non-sensible, du vide que vient l'efficacité, le résultat.(cf.) Celui qui est arrivé au maximum du vide sera fixé solidement dans le repos du non-être. Les êtres innombrables sortent du non-être et je les vois y retourner, puis renaître encore, et mourir à nouveau. C'est l'alternance de la vie et de la mort. Connaître les autres est sagesse; se connaître soi-même est sagesse supérieure. Imposer sa volonté aux autres est force; se l'imposer à soi-même est force supérieure. Se suffire de son destin est la vraie richesse, se maîtriser le vrai caractère. Rester à sa place fait durer longtemps. Après la mort, ne pas cesser d'être est la vraie longévité, résultat de la conformité à la nature et au destin. Se conformer au Principe, c'est s'atténuer chaque jour pour revenir à la simplicité primordiale. Celui qui parle ne connaît pas le Principe. Celui qui connaît le Principe ne parle pas. Il tient sa bouche close, retient sa respiration, émousse son activité, se délivre de toute complication; tempère sa lumière, se confond au vulgaire. Il est insensible au gain et à la perte, à l'exaltation comme à l'humiliation. Etant tel, il n'y a rien de plus noble au monde. Tout savoir et croire qu'on ne sait rien, voilà le vrai savoir. Ne rien savoir et croire que l'on sait tout, voilà le mal commun des hommes. Le sage laisse aller tous les êtres d'après leurs natures diverses. Les agiles et les lents, les apathiques et les ardents, les forts et les faibles, les persévérants et les instables. Il se borne à réprimer les excès qui sont nuisibles à l'ensemble des êtres, comme la puissance, la richesse et l'ambition, en se rappelant la nature innommée, simplicité primordiale. Dans cet état primordial, pas de désirs, tout est en paix, l'état se gouverne lui-même. Quand le gouvernement est simple, le peuple abonde en vertu. Quand le gouvernement est politique, le peuple manque de vertu. Pour coopérer avec le ciel dans le gouvernement des hommes, l'essentiel est de tempérer son action. Cette modération doit être le premier soucis. Elle procure l'efficacité parfaite, laquelle réussit à tout, même à gouverner l'empire.

Si un grand état s'abaisse, comme ces creux dans lesquels les eaux confluent, tout le monde viendra à lui. Il sera comme la femelle universelle. Dans sa passivité et son infériorité apparentes, la femelle est supérieure au mâle. A condition de savoir s'abaisser, le grand état gagnera les petits états, qui s'abaissant aussi rechercheront son protectorat. Mais il faut que les grands daignent s'abaisser vers les petits. Dans l'antiquité, ceux qui se conformaient au Principe ne cherchaient pas à rendre le peuple intelligent, mais visaient à le faire rester simple. Quand le peuple est difficile à gouverner, c'est qu'il en sait trop long. Celui qui prétend procurer le bien d'un pays en y répandant l'instruction, celui-là se trompe et ruine le pays. Tenir le peuple dans l'ignorance, voilà le salut de ce pays. C'est la formule de l'action mystérieuse, de grande profondeur, de longue portée. Elle n'est pas du goût des êtres, mais grâce à elle, tout vient à bien paisiblement. Partout et toujours, c'est le mou qui use le dur. Le non-être pénètre même là où il n'y a pas de fissure. Je conclus de là l'efficacité du non-agir. En ce monde, rien de plus souple et de plus faible que l'eau; cependant aucun être quelque fort et puissant qu'il soit, ne résiste longtemps à son action. Les vagues de l'océan viennent à bout des falaises les plus dures; et pourtant, nul ne peut se passer d'eau. De même, l'homme qui vient de naître est souple et faible. Quand il devient fort, solide, raide, la mort le gagne... Celui qui est fort et puissant est marqué par la mort, celui qui est faible et flexible est marqué par la vie. Est-il assez clair que la faiblesse vaut mieux que la force et que la souplesse prime la raideur? »mais plein d'indifférencié; cet indifférencié qui se fond dans l'être primordial, conscience-énergie infinie. De l'indifférencié dans la matière, nous passons à l'indifférencié sujet+objet.

ZEN

Nous avons rassemblé ici quelques unes des paroles les plus édifiantes du Zen.

BUNAN:" LA VOIE SUPREME N'EST PAS DIFFICILE, SEULEMENT IL NE FAUT AUCUNE DISCRIMINATION. Si l'on parle tant soit peu, cela tombe ou bien dans la discrimination, ou bien dans la clarté. Je ne demeure même pas dans la clarté."

GUDO:" ORIGINELLEMENT, IL N'Y A RIEN!" BANKEI:"DEMEURER DANS L'ESPRIT DE NON-NAISSANCE".

TA-HOUEI:"LE CHEMIN DE LA RÉFLEXION PENDANT LA MOBILITÉ EST DES MILLIARDS DE FOIS SUPÉRIEUR AU CHEMIN DE LA RÉFLEXION PENDANT L'IMMOBILITÉ."

BASSUI:"QUI EST CELUI QUI VOIT ET QUI ENTEND?"

TCHAO-TCHEOU:"NÉANT!"

HAKUIN:"DEUX MAINS CLAQUENT, QUE FAIT UNE SEULE MAIN?"

TOREI:"POUR SAUVER LES ETRES VIVANTS IL FAUT ACCUMULER TOUTES LES SORTES DE RAISONNEMENTS POSSIBLES EN NOUS. POUR AVOIR TOUTES LES SORTES DE RAISONNEMENTS, IL FAUT D'ABORD VOIR DANS NOTRE PROPRE ESSENCE."

TETSUGEN:"TOUS LES PHÉNOMèNES DE L'UNIVERS, TRANSFORMÉS, SONT DES YEUX. LA TERRE ET LE CIEL MANIFESTENT LA LUMIèRE FONCIèRE. SI L'ON ÉLOIGNE INSTANTANÉMENT ET Â JAMAIS DE LA DUALITÉ DU VOYANT ET DU VU, LE MONDE DES DHARMAS SANS LIMITE EST LE DIAMANT. "POURQUOI LE PUR SUBSTANTIEL DES ORIGINES SE RÉVèLE-T-IL SOUDAINEMEMT COMME LE FAIT LA NATURE SOUS NOS YEUX?"

HOUEI-NENG:"QUI AURAIT PENSER QUE LA PROPRE NATURE EST INTRINSèQUEMENT PURE, LIBRE DE PRODUCTION ET D'ANNIHILATION, SUFFISANTE Â ELLE-MEME, LIBRE DE TOUS LES CHANGEMENTS, ET MANIFESTE TOUS LES PHÉNOMèNES?


source : http://nondualite.free.fr/c_bestotum.htm